Un peu d’histoire…
C’est le 26 juin 1974 que ce bon vieux code barre classique est né, scanné pour la toute première fois quelque part dans l’Ohio.
Le code UPC (Universal Product Code – EAN en Europe, voir ci-contre) est utilisé plus de 10 milliards de fois par jour. Ce code à barre classique comporte 95 bits, soit 12 caractères. 5 sont utilisés pour identifier le producteur, et 5 autres pour le produit. Outre sa contrainte de nombre de caractères limités, il ne peut être lu que par un lecteur laser.
Pour l’anecdote, lors de son lancement en 1974, le code à barres avait suscité de nombreuses craintes et même des actions en justice pour atteintes au respect de la vie privée…
Aujourd’hui, le code à barres a évolué vers des versions 2D (2 dimensions) et lisibles par des caméras plutôt que par des rayons laser. Ses avantages sont de pouvoir stocker plus d’informations, d’ajouter des caractères exotiques (dont les kanji), d’être encore lisibles lorsque l’image est partiellement détruite, et enfin de pouvoir être lus par un téléphone mobile équipé d’un logiciel spécial. Le message peut être un prix, une URL, un numéro de téléphone, un texte libre et même un positionnement GPS.
Sont apparus successivement sur le marché mondial le Maxicode en 1987, le Datamatrix en 1989, le Code One en 1991, le Quick Response Code (ou QRCode) en 1994 et l’Aztec Code en 1995 pour les plus connus.
Mais c’est en 1999 qu’une société japonaise, Denso-Wave, a détourné l’usage industriel du QRCode en utilisant la caméra embarquée d’un téléphone mobile grand public comme lecteur du code 2D. L’idée ? Plutôt que de taper l’URL d’un site Internet sur le clavier d’un téléphone mobile ou même d’un PDA, ce qui s’avère peu pratique, l’utilisateur photographie le code 2D via un logiciel et accède à cette URL. Par leur simplicité d’utilisation et leur côté ludique (prendre une photo), les codes 2D se sont rapidement démocratisés dès 2004 au Japon, en Corée du Sud et plus récemment aux Philippines. L’Europe et les Etats-Unis sont également le théâtre de nombreuses expérimentations.
De par leur taille (de 2cm² à plusieurs m²), les codes 2D, peuvent être édités, imprimés, diffusés sur n’importe quel type de support tangible : presse papier, affiche, écran (TV, cinéma, ordinateur, mobile), sur l’emballage d’un produit, un monument dans la rue, à côté d’un tableau dans un musée, et même sur des aliments, la liste est infinie.
Les codes 2D sont ouverts (domaine public), ou propriétaires (et cryptés). Les QRCodes (Asie) et Datamatrix (USA) sont ouverts. Les Flashcodes (base Datamatrix) sont cryptés et propriétaires, ils ne peuvent être décodés qu’à partir de logiciels fournis par la société MobileTag. Ce format tente d’être imposé par les opérateurs de téléphonie en France, c’est une manière de verrouiller une partie du marché. Toutefois, il est évident que l’usager ne s’encombrera pas de plusieurs logiciels de lecture de code 2D dans son téléphone mobile.
L’opposition entre la stratégie ouverte affichée par les constructeurs et la stratégie propriétaire portée par les opérateurs tend à ralentir le marché. La stratégie des opérateurs est à vue court terme et risque de les enfermer sur des micromarchés.
Le QRCode devient de par sa popularité et le nombre d’applications pratiques déjà existantes, le standard international le plus utilisé au monde.
« Merci aux administrateurs du blog Mobile cross media, qui proposent un contenu technique et une actualité très riche autour des codes 2D. Nous vous invitons à parcourir leur pages http://mobilecrossmedia.blogspot.com/ »
voici quelques générateurs :
http://qrcode.fr/encoder
http://qrcode.kaywa.com
http://www.unitag.fr/qrcode
Les Kanji quoi t est ce ….:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire